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 Une matinée plus ou moins banale [Libre]

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Lanero Iris


Lanero Iris
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MessageSujet: Une matinée plus ou moins banale [Libre]   Une matinée plus ou moins banale [Libre] Icon_minitimeMar 28 Mai - 23:48






Un réveil en sursaut. Un bruit assourdissant. Un regard jeté vers l'origine du vacarme. Mon radio-réveil, qui s'évertue à me signifier qu'il est l'heure de se lever. Mais ce n'est pas lui qui est à l'origine de mon réveil. Encore une fois, j'ai fait un cauchemar. Je commençais à en avoir l'habitude, c'était la même chose toutes les nuits. Je cauchemardais comme pas permis et finissait par me réveiller le matin, en sueur, cherchant pendant quelques secondes à savoir où j'étais et ce qu'il s'était passé, avant de comprendre. C'était rarement le même cauchemar cependant. Ça tournait toujours autour d'évènements qui m'étaient arrivés au cours de ma vie.
Haletante, j'attrape le collier posé sur ma table de nuit et observe la photo à l'intérieur. C'était un rituel qui avait pour don de me calmer. Dans le pendentif se trouvait une photo de moi et Julia. C'était le sien d'ailleurs, le mien reposait dans la salle de bain où je l'avais posé le soir précédent quand je l'avais enlevé avant d'aller me coucher. Et je gardais celui-ci sur ma table de nuit, j'aimais bien en avoir un à portée de main. Je regarde la photo, essayant de me calmer. Julia... Qu'est-ce que tu dirais si tu me voyais ainsi ? Te connaissant, tu te foutrais certainement de ma gueule. Mais je sais que ce serait ta manière de me remonter le moral, donc je te pardonnerais facilement... Remarque si t'étais encore là, je ferais certainement pas tout ces cauchemars. Bref, faut que jme lève.
J'enfile un jogging et pars courir. J'ai pris l'habitude de faire un footing tout les matins avant d'aller au taff. Ça permet de me vider la tête, et croyez-moi j'en ai vraiment besoin. Je cours genre une heure tout les matins, je fais le tour du quartier. Une fois mon tour fini, je rentre prendre une douche et me prépare à aller au taff.
Je dois habiter à 20 minutes à pieds de Luriguancho. C'est assez pratique je dois dire. De toute manière, j'ai pas le permis et j'ai aucune envie de prendre les transports. Et la marche, ça fait de mal à personne. Une fois sur place, j'enfile ma blouse et au boulot.
C'est la routine habituelle. Je soigne les uns après les autres les détenus qui se sont blessés en se battant ou je distribue les médicaments. Ça dépend de cque le chef me demande de faire. Dans les 2 cas, c'est assez tranquille généralement, tout du moins j'ai pas encore été mise face à de gros problèmes. Et si ça doit arriver, c'est pas les détenus qui vont me faire peur. J'en ai déjà maté des pires qu'eux. Qu'ils me cherchent pour voir, ils vont me trouver. Y'a tout type de détenus dans cette prison, du plus calme au plus dissident. Chacun a son histoire de comment il est arrivé là, tout comme j'ai la mienne. Pour la plupart, je sais pas ce qu'ils ont foutu, et j'en ai rien à foutre. Jvais pas me permettre de juger, j'aurais très bien pu être à leur place sans problème. C'est pas comme si je le méritais pas.
Aujourd'hui, jsuis de soins. Le seul truc qui me gonfle avec ça, c'est que le bureau d'Elena, la secrétaire, est pas loin. Et si j'ai pas grand chose à reprocher au détenus, qui sont en général assez calme avec moi comme j'ai pu le dire, Elena c'est une toute autre histoire. Elle est du genre à taper la discute h24, à te demander ce que tu as fait hier soir, ce que tu comptes faire ce week-end, et à te raconter ce que elle a fait ou va faire. Et aussi, elle a toujours des conseils dont tu te fous à te donner. Sérieusement meuf, ferme ton claquet et fous moi la paix. Généralement, je me contente de l'ignorer et de pousser quelques soupirs et ça lui fait lâcher l'affaire, mais ça ne l'empêche pas de recommencer le lendemain. Elle me fait un peu de peine, elle veut juste sympathiser au fond, mais moi, j'en ai vraiment, mais vraiment pas envie. Donc elle me fait juste UN PEU de peine. Et elle me gonfle.
Comme il va bientôt être 11h, je décide d'aller prendre ma pause et d'aller m'en griller une. Je file dans la salle de pause des gardes, pour éviter de croiser l'énergumène qui ne manquerait certainement pas de me faire un cours sur les méfaits de la cigarette, et j'avais certainement pas envie de l'entendre.
La porte est fermée à clé. Putain ils sont sérieux là ? C'est pas comme si j'y allais tout les jours à la même heure... Et comme j'ai aucune idée de qui à les clés et aucune envie de chercher, je tourne les talons. Jvais aller fumer dehors puisque apparemment j'ai pas le choix.
Je sors donc dans la cour extérieure et m'adosse contre le mur, non loin de la porte. J'ai de la chance, il fait relativement beau. D'un geste vif, j'allume ma clope et aspire la fumée qui s'en échappe. Je regarde au loin dans le vague, profitant de la brise légère qui vient caresserm on visage, ma main droite venant machinalement jouer avec mon collier. Des détenus sont en train de jouer au... basket je crois ? Je sais pas, jm'y connais pas trop en sport. Mais bref, ils jouent à un jeu de ballon sur le terrain non loin quoi. D'autres se promènent juste. Certains passent non loin de moi et me voient fumer. Ils me jettent alors un regard qui veut dire "Jpeux en avoir une discrétos s'il te plait...". Regard auquel je réponds avec des yeux noirs. Ça a pour effet de les faire partir sans batailler, comprenant bien le message. Sage décision gamin, j'ai pas trop envie qu'on m'emmerde aujourd'hui...




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Eamon F. Ryan


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MessageSujet: Re: Une matinée plus ou moins banale [Libre]   Une matinée plus ou moins banale [Libre] Icon_minitimeMer 12 Juin - 20:22





« Douce addiction »






Le brouhaha matinal reprenait. Mes tempes battaient et j'ouvrais péniblement les yeux. On était quel jour, déjà ? J'savais même plus. Mes mèches retombaient sur mon front et commençaient à se faire longues, je les dégageais d'un revers de main, agacé par les chatouillis. Mais en tout cas, ce qui était sûr et certain, c'est qu'il était sept heures et que je devais commencer à me bouger le fion. Péniblement, je m'étirais, entendant déjà les matraques des gardes sur les barreaux. Le bruit résonnait dans mon crâne, comme pour me créer une migraine. Calmez-vous bon sang, c'est vraiment chiant !

« Eamon- ah, t'es levé. Traînes pas trop.

Ouais, ouais. »

Je me raclais la gorge en ravalant mes insultes, passant une main dans mes cheveux en brousse, puis me levais. J'étirais mes muscles fatigués, décrochant ma mâchoire dans un bâillement inévitable. Cette sale routine me saoulait de plus en plus. Tant bien que j'avais enchaîné avec une douche bien trop rapide à mon goût et, derechef, j'avais enfilé ma salopette que je nouais comme habitude, à ma taille. Vêtu d'un chandail noir, me coiffant illico, je me faisais traîner par le flot de détenus qui s'en allaient à leurs occupations. Les p'tits boulots habituels, les réprimandes liées aux gardes et la journée avait débuté presque comme toutes les autres. Je m'étais à peine enfilé une tartine vierge, un café qui ressemblait à de la pisse de chat et j'étais parti pour de nouvelles aventures.

En tout cas, il était dix heures passées et j'avais tout juste les courbatures qui commençaient. Le sport me manquait, je devais vraiment recommencer à m'occuper de mon corps. Alors, pourquoi j'en profiterais pas pour genre, aller m'en fumer une ? Quelle bonne idée tiens ! En parlant de prendre soin de soi-même. J'avais reçu un paquet hier et j'comptais bien en profiter, dans tous les cas. Ah, cette douce nicotine, cette douce échappatoire qui me permettait de détendre un peu mes nerfs.

« Hey, Ryan ! »

Ah non hein. C'était une blague ? J'm'étais retourné, soupirant en voyant les gars habituels. Y avait monsieur j'suis pauvre et j'ai pas de clopes et monsieur j'le suis partout parce que c'est le seul mec qui me protège des caïds. Forcément, ça demandait des clopes à tout bout d'champ. Sauf que j'étais pas dupe et qu'ils me cassaient les couilles.

« Ouais bon les gars, vous poussez pas un peu l'bouchon ? Allez trouver un autre pigeon. »

Et ça râlait, sauf que bizarrement, ils ne me tenaient pas la grappe plus longtemps. J'avais la gueule du gars qui fallait pas faire chier et bordel, je m'en portais bien. J'eus un fin sourire lorsqu'ils rebroussèrent chemin et c'est en observant la cour autour de moi que je posais mes yeux sur la jeune infirmière. Ah. Ils allaient réellement essayer d'aller lui en demander ? Ça m'arrachait un sourire d'amusement. Forcément, ils se sont fait rabrouer ahah !

Je m'étais rapproché d'Iris, cette femme que je connaissais bien pour toutes les fois où j'avais pu me retrouver sous ses soins médicaux. Après, bon, je l'avais jamais fait chier et jamais je ne lui avais manqué de respect. C'était quand même grâce à elle que mon corps se tenait bien en ces jours de peine, alors, pourquoi lui chercher des noises ?

« Hé, Iris ! Ça fait un moment, comment ça va ? »

Well, ça faisait vraiment un moment que je n'avais plus créé d'ennuis et ne m'étais plus retrouvé avec de sales hématomes à guérir, alors on pouvait dire que ça faisait longtemps. En tout cas, c'était rare de la voir fumer parmi les détenus, voir même étonnant.



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Lanero Iris


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MessageSujet: Re: Une matinée plus ou moins banale [Libre]   Une matinée plus ou moins banale [Libre] Icon_minitimeMer 12 Juin - 21:06






Toujours dehors en train de fumer ma cigarette, je regarde les détenus se dépenser sur le terrain qui se trouve juste devant moi. Enfin, je les regarde, disons que mon regard se porte vers leur direction mais je n'y fais pas trop attention. Je ne pense à rien en particulier. Je profite seulement de ma pause, de mon moment de calme, avant de devoir retourner à mon boulot en compagnie de l'autre énergumène. Elle devait pas être en congés cette semaine ? A moins que ce soit la semaine prochaine... Elle me l'a dit mais j'ai oublié. Elle parle beaucoup trop cette nana. Mais bref, j'espère que c'est pour bientôt et pour longtemps.

-Hé, Iris ! Ça fait un moment, comment ça va ?

Une voix m'interpelle et me tire alors de mon état de torpeur. Ces boucles d'oreilles, ces cheveux verts... Pas de doute c'est Ryan. C'est un détenu duquel je m'occupe souvent. Je sais pas trop ce qu'il fout pour se retrouver aussi souvent dans cet état - et ça me regarde même pas en fait - mais au fond c'est un bon gars. Il m'emmerde pas, il me laisse faire mon taff tranquille, il fait partie de ceux que je tolère. Limite on aurait peut être pu être potes sous d'autres conditions. Mais ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu dans nos locaux, comme il l'avait souligné.

-Salut. Ca fait un moment ouais, j'aurais presque cru qu't'aurais été libéré plus tôt. Boaf, la routine, jsuppose qu'c'est pareil pour toi.

La vie en prison quoi. Mis à part les 2 - 3 bagarres occasionelles, c'est pas comme si y'avait grand chose à faire dans ce trou. Vous me direz, c'est le principe même.
Ryan était là pour s'en griller une aussi. Je suppose que c'est un bon coin pour fumer dans la cours de la prison, ou du moins ce doit être celui qui est le plus à l'abri du vent. Et ça expliquerait pourquoi la grande majorité des détenus qui approchaient me lançaient des regards mendiants avant de rebrousser chemin après avoir compris que c'était mort. Le coin fumeur, ça attire les fumeurs autant que les parasites. Et sérieusement ça commence à me gonfler. Ca doit faire le 5ème qui vient depuis tout à l'heure. Je laisse s'échapper un soupir d'exaspération avant de tirer une énième latte.

-Tss, mais sérieux z'avez pas moyen d'me foutre la paix 2 minutes...




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Dawkins Aydan


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MessageSujet: Re: Une matinée plus ou moins banale [Libre]   Une matinée plus ou moins banale [Libre] Icon_minitimeLun 28 Oct - 18:37

La nuit fut péniblement longue. Bien que la lumière de l'aube à sut me tirer de mon sommeil... C'est ainsi que mes méninges s'activait alors que j'étais encore fatigué. C'était comme ça depuis que j'ai perdu le compte des jours que je pourrissait en isolement. Tout ça parce que j'ai chercher la merde pour avoir le bon plaisir de me faire défoncé. Ce que j'ai eut et pas qu'un peu! Après avoir fait un tour comme il faut chez l'infirmerie, au lieu de retourner tranquillement dans ma cellule on m'a placé ici... Étant seul et contemplant les pleurs et complaintes de mes lointains voisins damnés ici. D'ailleurs je me demande en quoi être en cellule d'isolement s'avère être une punition efficace? Une personne seule avec ses pensées s'avère bien plus destructrices que salvatrice après tout. Sans compter qu'à chaque fois qu'on sors de ce trou à rat, ce dernier niveau de la prison, eh bien, on en devenait plus fou à chaque fois qu'on en sortait. Ma sanité? Pfff! Hahaha! Même si elle semble pas trop me lâché par moment, j'aimerais bien ne plus être sain au point qu'il faudra m'abattre. Mais bon... Plus les années avance plus  on tient à conserver la vie peu importe la qualité de vie qu'on subit après ça. Bien qu'en cette époque, il soit déjà trop tard pour moi. Je suis condamné à vivre et tout ça pourquoi? « La vie est précieuse » à ce qu'on dit... Mon cul oui! Pour certains, peut-être, et nous qui souhaitons mourir nous? On en a rien à battre de notre opinion... Même si présentement on surpasse les 8 millions d'habitant terrestre et qu'on est en surpopulation... Une surpopulation en pur connards si on me demandais mon avis.

Ahh... Eh merde! Plutôt que de penser à ces conneries-là je devrais peut-être me rendormir et simuler un état hypersomniaque qui sait? Comme ça ça passera plus vite et je n'aurais plus à m'entendre moi ou qui que ce soit d--

« Hey debout là-dedans!

Je bougeais mollement, semi aveugler par la lumière qui déjà était plus élevé qu'il y a deux minutes... Ou du moins ça m'a sembler tout comme deux minutes? Je ne sais plus.

« Hein?

J'ai du sonner bien niais avec ce bruit qu'on pousse lors qu'on est perdu et confus. Mais bon tout comme je ne tiens plus à la vie, ma réputation j'en tenais pas plus rigueur, sauf si c'est de réaffirmer les mensonges qui me maintenait ici. Le garde se répéta plus fermement m'expliquant un peu plus ce qu'il se passait.

« Y'a pas de « Hein? » Qui tienne Dawkins! Debout maintenant!

C'est en voyant la porte s'ouvrir avec trois de ses comparses et ces menottes aux chevilles et aux poignets que j'avais compris... J'allais enfin être relâché. Déjà? Je poussais un gloussement sinistre alors que je me mettais difficilement debout avant de m’approcher, tendant mes poignets cicatrisés avec le plus charmant de mes sourires. En dépit, du mords que j'avais pour évité de faire la plus grande bêtise contre la vie! MA vie! Mais c'est bon, j'ai compris! Elle ne m'appartiens pas à moi, mais à la société.

En réponse de mon expression dépeint d'un optimisme faussé, eux gardait cet air stoïque tout en m'osculatant de près, fixant mes moindre fait et gestes! Comme s'il voulait être sûrs de pouvoir déceler le moindre signe de fouteur de trouble que je suis afin de mieux contraindre mon imprévisibilité. Hahaha! Y'a de quoi en rire! Mais bon, comme pour l'instant je suis sage comme une image, je me suis laisser faire docilement. Ah! La belle époque ou j'étais asservis à dû les rendre nostalgique un instant ~

Une fois bien enchaîner on me poussait hors de mon cocon de folie pour que je marche selon LEUR rythme. Évidement, comme on avait toujours rien à foutre des prisonnier. Cela me fis échapper un ricanement. Cependant, c'est avec ennuis que je constate qu'ils ne sont plus aussi réceptifs que la première fois quel ennuis! Alors, je m'arrêtais et j'étirais comme je pouvais ma mâchoire pour bâiller. Je passait au contrôle, un pic-ici une pic par-là, J'avais beau lancé ces commentaires, c'était futile avec les gardiens qui étaient assignés en isolement... On dirait presque des robots! Ou bien c'est moi le fantôme et bien qu'on me voit et faisait mine de ne pas m'entendre. Ah là là! Parfois, on me rends la vie dure à être un emmerdeur professionnel! Mais bon, procédure, procédure, on fini par me balancer... Dans la cours, me détaché et retirer ce mords de ma bouche.

« Tu sais, tu TE et NOUS rendrait service si tu te tenais tranquille, sans déconner, ne serait-ce que pendant une journée?! Aussi, pour la énième fois on ne mords pas sa langue!

« J'ai compris! Je n'oublierais pas promis ~ Mais dites moi quand même, si jamais j'oubliais et que je défiais encore ce que vous m'avez si gentiment ordonner de faire, qu'est-ce qui m'attends? ~

Il soupire bien agacé ce qui étendit mon sourire.

« Ne pas recommencer tout simplement, est-ce si dure que cela à comprendre Dawkins?

« Oui, c'est dure à comprendre quand il n'y a plus de punitions plus trépidantes qui nous attends...

Bien j'entendais là une exécution même si c'était illégale. Dommage, vraiment! Il y a toujours l'option de me transférer en asile psychiatrique, mais bizarrement on en me trouve pas assez barge pour finir dans un asile... Sur les bords, mais pas assez. C'est à croire que les psychologues et les travailleurs sociaux portaient encore des espoirs pour ma petite personne. Il va falloir que je montre très clairement qu'ils ont tords! Ou pas en faite, comme eux aussi on peut les maintenir en vie bon gré, mal gré... Mais bon, je verrais ce que je peux faire pour y remédier plus tard! Pour le moment, je peux profiter du soleil qui saura, j'espères, m'éclaircir de mes pensées morbides. Sur ce j’enchaînais avec cette dernière politesse avant de nous séparer.

« M'enfin, bonne journée quand même ~

Terminais-je avant qu'ils retournent dans les bas fonds, pendant que je me balade. Comme j'ai beaucoup d'amis! C'est-à-dire aucun avec raison, eh bien je me balade tout seul jusqu'à voir des attroupements avec leur airs piteux pour une clope. Triste scène qu'on pourrait comparer à des mouettes faisant les vautour pour une vulgaire frite... Mais avec la ''douce'' et ''charmante'' infirmière qu'on a, elle les chassait tous en faisant presque rien. Je ne comprends pas qu'est-ce qu'elle a de si terrifiant avec ce regard de tueur ~ Si ça en tenait qu'à moi, je trouverais cela séduisant. Puis, bien sûr, il y avait ce brocoli de Ryan qui était fatiguer de ces vautour oranges opportunistes et voulant la paix. À deux, on dirait qu'ils en avait former un club, un club pour lequel je décide... De m'y joindre tiens! Ces addicts à la nicotine n'ont pas compris que la fumé secondaire, bien que moins satisfaisant, avait toutes ces propriété qu'on cherchait tous. À mon approche si il y en a qui n'était pas décourager de l'attitude mortelle de notre chère Iris, les autres se sont cassé en marmonnant quelques jurons. Je suis un des plus détester de la prison faut le dire! Y'a pas à dire pour chasser la petite peste, il faut trouver celui qui était roi de la mauvaise réputation : Moi! Enfin, tant qu'on ne fera pas pire que moi ma couronne ne serait être contestée. À pas silencieux, je me mis entre eux deux remplissant mes poumons de leur fumé avant d'expirer un soupire. Soupire qui allait forcément les alerter de ma présence, ou que dis-je, mon apparition!

« Rien de mieux que d'une bonne clope matinale n'est-ce pas? Oh j'oubliais bien le bonjour à tous les deux ~

Je sens mon être toisés par deux paires de regards assombris me priant de me retirer tout de suite. Je laisse une pause, juste pour faire comme si je ne comprenais pas pourquoi on voulait me chasser de la sorte alors que je suis à peine arriver.

« Oh! Non non! Pas de soucis ~ Je ne suis pas là pour mendier, mais avec moi dans les parages la plupart fiche leur camp ~ plutôt pratique n'est-ce pas? Puis, même si c'est plus satisfaisant d'avoir un bâton brûlant en bouche, la fumé secondaire me suffit bien en dose de nicotine.

Si certains n'avaient pas froid aux yeux face à l'intimidation, d'autres seront découragé par le dégoût qu'ils portent en ma personne. M'enfin, c'était à leur guise! Entre se taper d’innombrables parasites ou un seul le choix facile, bien qu'il ne soit pas le miens, mais le leurs ~
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